Les mesures prolongées sont le chômage temporaire pour cas de force majeure, le double droit passerelle de crise et le nouveau droit passerelle, le report individuel des paiements d’impôts et la non-application des sanctions ONSS en cas de non-paiement des acomptes ainsi que la possibilité de plans de remboursement sans sanctions.
L’augmentation du montant d’indemnités pour les travailleurs salariés et les fonctionnaires est également prolongée, de même que l’augmentation du quota d’heures supplémentaires volontaires (220 heures) dans le secteur des soins de santé, les secteurs cruciaux et les services essentiels; l’augmentation de l’allocation complémentaire d’incapacité de travail pour la porter au niveau de l’allocation du droit passerelle ou du chômage temporaire et le tax shelter pour les œuvres audiovisuelles et les arts de la scène.
L’incitation fiscale à l’annulation des loyers (qui avait été particulièrement demandée pour le secteur de l’Horeca) sera encore d’application en juin, juillet, août et septembre. Le gel de la dégressivité des allocations de chômage complet ainsi que la neutralisation de la période d’allocations d’insertion est lui aussi prolongé.
La prolongation des mesures s’ajoute aux diverses mesures de relance annoncées le 21 avril, notamment la diminution de TVA dans l’Horeca, l’exemption de cotisation de vacances annuelles, le salaire le plus avantageux pris comme base de calcul du chômage, etc.